Que penser de ce texte : Justice. Un gang nigérian jugé cet été à Paris pour proxénétisme et avortements forcés

Voici le plus remarquable d’un « papier journalistique » que nous venons de découvrir sur le web. Le sujet va forcément vous plaire. Car le propos est « la justice ».

Son titre (Justice. Un gang nigérian jugé cet été à Paris pour proxénétisme et avortements forcés) est évocateur.

Le journaliste (identifié sous la signature d’anonymat
) est connu et fiable pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.

Ce papier peut en conséquence être pris au sérieux.

Sept membres d’un gang nigérian, soupçonnés notamment de proxénétisme en bande organisée en Europe sur leurs petites amies, seront jugés cet été à Paris, a-t-on appris ce lundi de sources proches du dossier.

Une juge d’instruction a ordonné leur procès pour traite des êtres humains et proxénétisme en bande organisée sur une période de janvier 2019 à juin 2021, en France, en Belgique, en Italie, en Suisse et au Nigeria. Le procès est prévu du 24 juin au 5 juillet.

Il a imposé des avortements par souci de « rentabilité »

L’enquête a permis de montrer que « chacun des protagonistes avait à sa disposition plusieurs jeunes femmes, se livrant à la prostitution en France (…) mais également à l’étranger », d’après l’ordonnance de mise en accusation.

L’un d’entre eux, coiffeur de 41 ans, comparaîtra également pour avoir imposé plusieurs avortements à sa petite amie. « Elle voulait garder les enfants mais lui non, car ce n’était pas « rentable » pour une prostituée », affirme l’avocate de la partie civile, Me Kathleen Taieb. Sa cliente accuse son ex de lui avoir soutiré 30 000 euros et de l’avoir battue.

Comme les six autres, l’homme a contesté les accusations tout au long des investigations. « Ce dossier renferme des incohérences factuelles et exagérations quant aux descriptions des groupes en présence », a assuré son avocat, Me Julien Fresnault.

Les « cult », organisations criminelles

Ces groupes, ce sont les « cult », nés au Nigeria. D’abord de simples associations étudiantes, ces confraternités deviennent des organisations « ouvertement criminelles à partir des années 1990 » et sont aujourd’hui impliquées en Europe « dans le trafic de stupéfiants et la traite des êtres humains », explique la juge d’instruction.

« Ces groupes « cultist » sont omniscients. Ils ont des yeux partout pour surveiller les filles, qui sont sous une emprise totale : amoureuse, psychologique, financière… », estime Me Kathleen Taieb.

Les accusés membres du groupe « Maphite »

Les sept accusés, âgés de 26 à 43 ans, appartiennent aux « Maphite ». Recrutés lors « d’un rite initiatique violent » avec « du feu », « chaque membre doit contribuer financièrement au développement de l’organisation en versant 10 % des avoirs criminels récoltés ». Lors des interrogatoires, ils ont assuré que leurs petites amies « partageaient volontairement leurs gains professionnels ».

Arrivée en France en 2015, l’une des sept parties civiles a expliqué qu’elle se prostituait ponctuellement avant de rencontrer son petit ami Maphite. Son activité est alors devenue quotidienne, sous peine d’être « battue ».

Parutions:

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