Mois : juillet 2023

Le leader de Pastef, à la Brigade des affaires générales de la Dic sise au tribunal de Dakar, depuis son incarcération vendredi dernier, doit répondre de plusieurs chefs d’inculpation.

La coalition Yewwi Askan Wi, dont quelques leaders sont déjà signalés au tribunal, appelle les Sénégalais, via un communiqué, ce lundi, à se rendre massivement au tribunal, drapeau national à la main, en guise de soutien à Ousmane Sonko.

Yewwi invite aussi dans la foulée à l’union pour la défense de la démocratie, des libertés fondamentales et de l’Etat de droit.

Sorti en 2021 sur PC, PlayStation, Xbox et Switch, The Forgotten City aurait pu passer inaperçu du grand public. Cependant, l’histoire du jeu est plus que touchante. Tout a commencé 9 ans plus tôt, avec un jeu complètement différent. The Forgotten City était à l’origine un mod pour le RPG Skyrim et son créateur, Nick Pearce, a sacrifié une carrière d’avocat pour en faire une production indépendante !

Une longue aventure pour cet avocat

C’est en 2011 que Nick Pearce commence sa carrière d’avocat en Australie. Pendant son temps libre, il écrit un roman et joue à des jeux vidéo, dont Fallout : New Vegas. C’est sur la production de Bethesda qu’il découvre le mod New Vegas Bounties (someguy2000). L’idée de développer votre propre mod est ainsi née, et lorsque Bethesda a sorti le kit de création pour Skyrim en 2012, il a appris à modder avec des tutoriels.

Pendant les trois années suivantes, Pearce a travaillé sur un projet indépendant appelé The Forgotten City. Le jeu est une aventure narrative qui renvoie les joueurs dans le temps dans la Rome antique pour percer le mystère de la ville. Les joueurs auront l’occasion de voyager dans le temps et de rencontrer des personnalités clé de l’époque.

Pearce a sorti son mod en 2015 et The Forgotten City a été le premier mod à recevoir un prix de l’Australian Writer’s Guild. Téléchargé plus de 3 millions de fois (jusqu’à 2021) la création de l’avocat est devenue un succès colossal. Cependant, il devenait de plus en plus difficile de combiner sa passion pour le développement avec son travail. Ses collègues lui ont souvent conseillé de rester dans la sécurité de son emploi, plutôt que de poursuivre son projet vidéoludique.

Il abandonne sa carrière pour poursuivre son projet

Pearce a fait son choix et a abandonné sa carrière d’avocat pour travailler sur le développement complet de The Forgotten City. Il a également utilisé ses économies personnelles pour embaucher un développeur qui avait l’expérience qui lui manquait sur ce type de productions.

Il a travaillé avec le Dr. Philip Matyszak de l’université de Cambridge, ainsi qu’une experte de Pompéi Dr. Sophie Hay pour rendre l’ensemble de « ville oubliée » aussi authentique que possible. Aucun détail n’est laissé de côté et on se croirait projetés 2000 ans dans le passé. Pendant des semaines, il a travaillé plus de 80 heures par semaine, sur le jeu seulement.

Lorsque The Forgotten City est finalement sorti en 2021, Pearce dit s’être préparé à être déçu. Au contraire, The Forgotten City a reçu de nombreuses notes très positives allant de 80 à 90/100. Le jeu a également reçu un Australian Game Developers Award pour son histoire et a été nominé pour Best Indie Debut aux Game Awards. Une belle réussite pour cet ancien avocat, qui a fait le bon choix de suivre son rêve !

Une plainte supplémentaire vient s’ajouter à celles déjà enregistrées en ce 22 juillet par la gendarmerie de Thuir. Une automobiliste s’est fait subtiliser sa voiture sur un parking. L’enquête démarre sans attendre par le visionnage des vidéos de sécurité. On y voit la Hyundai signalée quitter les lieux à 11 h 22, conduite par un homme. Il suffit d’utiliser le réseau des caméras urbaines pour retrouver le véhicule, il est garé sur el parking d’un supermarché. Un homme se tient tout à côté. Il boit une bière. Il se laisse interpeller sans histoire. Déjà sous le coup d’une condamnation, il purge sa peine sous bracelet électronique. Résultat, il est renvoyé sans attendre en comparution immédiate.

Ses explications valent ce qu’elles valent  :  « Je n’avais plus vu mes enfants depuis très longtemps, j’ai vu cette voiture avec les clés oubliées sur le contact. Alors j’ai pris la route pour aller les rejoindre. Mais très vite je me suis ravisé ».

« Oui un tout petit trajet, aucun dégât causé mais ce qui reste inquiétant c’est qu’il était sous bracelet électronique », soulève le procureur. C’est pourquoi il requiert 6 mois de sursis probatoire.

Pour son avocat, M^e Bonafos, « Tout part de la veille, il casse son bracelet  arraché par une palette sur son lieu de travail. Mais il prévient immédiatement le service de probation judiciaire et prend rendez-vous pour le remettre en place ce qui démontre qu’il a bien connaissance de ses obligations. Mais, c’est peut-être ce qui le fait réfléchir. Il a un contentieux avec la mère de ses enfants. Il veut absolument voir ses petits… Il commet alors cette erreur, mais très vite il s’aperçoit de sa faute et il s’arrête. Il sait qu’il va être interpellé ».

Le tribunal n’ira pas au-delà des réquisitions :  6 mois avec sursis.

Ce lundi 24 juillet a commencé par des ablutions, à l’aube, dans le village de tentes que les opposants à la réforme de la justice voulue par le gouvernement israélien ont monté depuis deux jours dans le parc Sacher de Jérusalem, en contrebas de la colline où se dresse le Parlement. Petit-déjeuner sous les arbres dans leur quartier général improvisé, recharge des téléphones au générateur. Puis une petite foule, plutôt jeune, monte jusqu’au premier barrage de police, tirant des chaînes, s’arrimant à des tubes de métal, afin de bloquer cet accès à la Knesset.

D’autres, arrivés tôt de Tel Aviv, se massent sur les boulevards alentour. Les parlementaires examinent depuis la veille le premier volet de la réforme, un amendement à l’une des lois fondamentales qui tiennent lieu de constitution au pays. Il est censé faciliter le renvoi de hauts fonctionnaires – des ministres ont par exemple pris pour cible la procureure générale Gali Baharav-Miara – tout comme leur nomination, quand bien même la Cour suprême soupçonnerait ces candidats d’incompétence ou de corruption.

La police actionne ses canons à eau, pour disperser les manifestants. Un meneur est rapidement arrêté – au moins trente-quatre arrestations ont lieu au fil de la journée.

Peu après 8 heures, un convoi de SUV noirs emporte Benyamin Nétanyahou hors de l’hôpital Sheba de Tel Aviv, où on lui a implanté un pacemaker, samedi soir. Le premier ministre a disparu durant vingt-quatre heures. Il repousse une seconde fois ce lundi matin un briefing du chef d’état-major de l’armée. Il ne verra qu’en fin d’après-midi, après le vote, cet officier fort inquiet. Plus de 12 000 réservistes ont prévenu qu’ils cessaient actuellement de se porter volontaires, pour protester contre la réforme. Des généraux informent une partie du cabinet de sécurité, ainsi que les chefs des partis d’opposition, de l’avancée de cette crise inédite, qui prend des allures de rébellion organisée.

Réforme impopulaire

M. Nétanyahou laisse encore planer la possibilité d’un compromis avec l’opposition sur son texte. Le président, Isaac Herzog, censé être le garant de l’unité nationale, s’active entre les partis. Les radios tournent en boucle sur l’état de ces pourparlers, n’évoquant qu’en second rang la crise qui agite l’armée. Des chaînes de supermarchés, des banques et des entreprises du puissant secteur de la « tech » sont en grève ce lundi. Mais le principal syndicat, la Histadrout, attend le résultat des négociations pour se prononcer.

Les médias évoquent un projet de loi atténué, un compromis sur le remplacement de la présidente de la Cour suprême, Esther Hayut, qui doit se retirer en octobre, puis un délai de plus d’un an avant que le reste de la réforme ne soit présenté, afin de dégager un consensus introuvable depuis sept mois. M. Nétanyahou devrait comparaître d’ici là dans son procès pour corruption, en cours depuis 2020.

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L’ancien avocat d’Ibori, Bhadresh Gohil, a été reconnu coupable en 2010 de 13 chefs d’accusation de blanchiment d’argent et d’autres infractions liées au rôle qu’il a joué en aidant Ibori, gouverneur de l’État de Delta, dans le sud du Nigeria, de 1999 à 2007, à dissimuler le produit d’activités criminelles.

M. Gohil, qui a été condamné à 10 ans de prison en 2010 et a purgé la moitié de sa peine, a été condamné lundi à payer un peu plus de 28 millions de livres sterling, sous peine de se voir infliger une nouvelle peine de six ans, a indiqué le ministère public britannique dans un communiqué.

Cette décision intervient après que M. Ibori, qui a abusé de ses fonctions pour s’enrichir et a blanchi des millions en Grande-Bretagne et ailleurs, a été condamné vendredi à verser 101,5 millions de livres (130 millions de dollars) sous peine de se voir infliger une peine de huit ans d’emprisonnement.

M. Ibori, qui se trouve au Nigeria, a déclaré qu’il ferait appel de la décision de confiscation, l’une des plus importantes imposées à une personne dans l’histoire récente de la justice britannique.

La procédure de confiscation a duré plus de dix ans depuis la condamnation de M. Ibori, en raison de longs délais judiciaires et de querelles juridiques à Londres.

La Grande-Bretagne s’est engagée à restituer au Nigeria tous les fonds récupérés auprès d’Ibori ou de Gohil. En 2021, elle a restitué 4,2 millions de livres sterling qui avaient été confisquées à l’ex-femme d’Ibori et à sa sœur, qui ont également purgé une peine de prison pour l’avoir aidé.